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cinéma

La Bonne épouse

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En cette automne 67, Paulette et son mari gèrent depuis de longues années une école ménagère, transmettant année après année les devoirs et les responsabilités d'une parfait épouse, du devoir conjugal aux multiples tâches ménagères. Quand son mari meurt soudainement, qu'elle se découvre criblée de dettes et retrouve son amour de jeunesse, l'univers si cadré de Paulette vole en éclats. Et Paulette se redécouvre une liberté inattendue et libératrice.

C'est avec force couleurs et humour que Martin Provost choisit de raconter cette histoire de libération. Conformément à ses souvenirs, loin d'en faire un pensum triste, ce cheminement vers une émancipation féminine inattendue prend une allure de farce joyeuse et colorée moquant gentiment les travers d'une époque sans tomber dans une acrimonie revendicatrice et hargneuse. Pour autant, le film n'élude jamais le sérieux et la profondeur (au travers notamment des jeunes pensionnaires) en cherchant à mêler à la fable joyeuse des accents d'un réalisme social. Le mélange ne prend cependant pas toujours bien, la construction paraît parfois forcée comme les évolutions de Paulette. L'enthousiasme collectif et la réalisation festive de Martin Provost en font cependant un récit maladroit mais solaire.

Publié le 11/03/2020 Auteur : Guillaume B.

Chronique joyeuse d'une émancipation contagieuse et irrésistible, La bonne épouse, moins qu'une reconstitution soignée, constitue une fable libératrice. L'ensemble peine cependant à trouver une homogénéité et une cohésion durables.

 

Film de Martin Provost avec Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky, Edouard Baer, François Berléand. Durée : 1h49.