Chevaux
Les Nuits de Fourvière démarrent souvent fort. C’est de nouveau le cas cette année avec Partitions équestres, un spectacle conçu et mis en scène par Bartabas. Ce ballet contemporain pour cinquante chevaux sur une musique de Philip Glass est à savourer les 7, 8, 10, 11 et 12 juin au Grand Théâtre (31/26 euros).

Mécaniques du rire
Revoici Fellag, le poète de l’humour noir. Ou comment de simples pannes de voitures et des coupures d’eau dans une rue d’Alger peuvent entraîner les spectateurs des 19, 21, 22 et 23 juin (à 22h) à l’Odéon dans un délire mécanique, hydraulique, hertzien, politique, social, existentiel... (25 euros).

Hommage dansé
Maurice Béjart nous a quitté l’an dernier, mais son oeuvre reste présente dans les esprits. Les Nuits de Fourvière lui rendent hommage avec le Ballet de Tokyo et Sylvie Guillem. Le sacre du printemps, La Luna, Le chant du compagnon errant et Boléro animeront les soirées des 26, 27 et 28 juin au Grand Théâtre (à 22h, 35/31 euros).

Beau gosse
La gent féminine a déjà coché la date dans son agenda. La gent masculine, qui voudrait faire plaisir à sa moitié et en même temps profiter d’un concert qui s’annonce de qualité, ne manquera pas de se rendre au Grand Théâtre le 3 juillet à 21h pour aller voir l’une des plus “gueules“ et l’un des meilleurs auteurs-interprètes de la chanson française : Benjamin Biolay (avec Cat Power, 26 euros).

Pouvoir de l’archet
Laurent Korcia, Tugan Sokhiev. Deux noms que les amateurs de musique classique connaissent par cœur. Le premier, violoncelliste, et le second, qui dirige l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, se retrouvent aux Nuits de Fourvière pour des interprétations d’Ernest Chausson, Maurice Ravel et Piotr Illitch Tchaïkovski (le 7 juillet à 20h30, Grand Théâtre, 28/23 euros).

Talents garantis
Si le nom de Damon Albarn ne vous dit rien, vous avez forcément entendu parler de Blur, Gorillaz, The Good, The Bad & The Queen. Ce sont les groupes que ce musicien a portés en haut de l’affiche. Cette fois-ci, pour les Nuits de Fourvière, le 10 juillet (21h30), il débarque au Grand Théâtre avec un plateau d’artistes de son label, Honest Jons : Tony Allen, Afel Bocum, Hypnotic Brass Ensemble, Lobi Traoré...  (29 euros).

Sympathique « fils de »
Pink Martini, c’est le tube Sympathique et notamment sa ritournelle entêtante « Je ne veux pas travailler ». Thomas Dutronc, c’est le fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy. Encore un « fils de » ! Sauf que le bonhomme, la trentaine déjà bien sonnée, a énormément travaillé pour en arriver là. Et son album Comme un manouche sans guitare est l’une des réussites des derniers mois. Deux artistes à découvrir sur la scène du Grand Théâtre (le 13 juillet à 21h, Grand Théâtre, 35 euros).


L’esprit des Balkans
Lui s’est déjà fait un nom avec les années. Il faut dire qu’il a travaillé avec le cinéaste Emir Kusturica sur plusieurs films. À chaque fois avec réussite. Goran Bregovic fait un détour le 16 juillet (21h30) par les Nuits de Fourvière pour revisiter son répertoire lyrique, rock et folklorique slave en compagnie de l’Orchestre des mariages et des enterrements (Grand Théâtre, 26 euros).

Et si on planait au-dessus de Fourvière ?
Ce sont les précurseurs du trip-hop. Au début des années 90, un groupe venu de Bristol allait emporter la musique dans une nouvelle direction : Massive Attack. Près de deux décennies plus tard, les membres du groupe ne sont plus au complet mais tout de même, ne ratez pas le concert du 24 juillet (22h) au Grand Théâtre (35 euros).

Légendes du jazz
Un quart de siècle que Keith Jarret, Gary Peacock et Jack Dejohnette forment un trio de jazz admiré  de part le monde. Vingt-cinq ans après leur première réunion en studio à New-York, les musiciens monteront la colline de Fourvière jusqu’au Grand Théâtre pour un concert que puristes et amateurs ne peuvent pas manquer (le 25 juillet à 21h, 40 euros).