E29e1490a3720182f7b736488c42b841b219deb1
3f6ada4d01c265562e9f5f0268a919ca1436c881
67e157d618ac900cddd56e455da90ddcd1c77b0a
57d86bf2ccf7ec2cb67b831693bd96e0c773354b
Fermer
cinéma

Paris

D4877710a2b8eddf8bca703982101b9bdb81de51

Pierre, danseur de cabaret, la trentaine, aurait presque tout pour être heureux. Sauf que voilà, Pierre souffre d'un très grave problème de coeur. Reclus chez lui en attendant une éventuelle transplantation risquée, il jette sur Paris, sa ville, un regard neuf, presque vierge. Redécouvrant, du haut de son appartement, ses habitants et son quartier. Un professeur de fac, une étudiante, un architecte, des maraîchers croisent leur quotidien et leurs histoires autour de Pierre et de sa soeur, venue s'installer chez lui pour l'aider. Dans le même temps, un émigrant rêve, au coeur de l'Afrique, aux tours de Notre-Dame.

 

C'est un peu l'histoire simple de M. Tout-le-monde, une chronique de la vie ordinaire et une invitation à regarder avec des yeux neufs la beauté simple de notre univers proche. Le film a beau se dérouler dans la capitale, l'universalité du message de Klapisch évite d'en faire un film trop parisien. Fabrice Luchini danse comme un beau diable pour les yeux de sa belle, Juliette Binoche soigne son frère et Romain Duris, confronté à sa possible disparition vit chaque expérience comme la dernière. S'il y a beaucoup de vrai dans le croisement de ces solitudes et si le savoir-faire de Klapisch lui permet de mêler les portraits sans que l'on s'y perde, l'ensemble tourne malgré tout un peu en rond. Les nombreux interprètes, plutôt bons, de cette énumération d'individualités ont beau ralentir l'essoufflement du film, ils n'y parviennent pas tout à fait. Reste pourtant un hymne au quotidien et à l'humanité assez joliment troussé et qui ne tourne jamais à la démonstration ou au spectaculaire, c'est en soi une réussite.

 

Publié le 19/02/2008 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma