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théâtre

Et le coeur fume encore

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Et le coeur fume encore (2021)
Sept personnages témoignent : deux militants du FLN, un harki, une militante parisienne anticolonialiste, une pied-noir, un appelé du contingent et un militaire de métier. Leurs paroles engagent leurs enfants et petits-enfants, qui observent l’impact de cette mémoire et leur inscription dans la société française contemporaine.

Les héritiers des deux camps, de génération en génération, s’affrontent à l’endroit du souvenir ou au quotidien, dans l’échange des regards. Les scènes se succèdent, de plus en plus réjouissantes, sillonnant le temps et l’espace.

Conçue à partir de témoignages réels ou d’écrits d’historiens et de poètes, cette fresque est le fruit d’un rigoureux travail d’enquête. À l’écriture polyphonique répond la diversité des comédiens qui incarnent, sans distinction de sexe ou d’origine, les femmes et les hommes d’hier et d’aujourd’hui, d’une rive et de l’autre de la Méditerranée. Manifestation, sans doute, de l’espoir d’une histoire enfin mise en commun, ce théâtre aussi intelligent que joyeux est une résistance douce contre l’amnésie.

Réunies par une complicité artistique et des questionnements partagés, Margaux Eskenazi et Alice Carré s’intéressent aux écritures et aux poétiques de la décolonisation. Et le cœur fume encore, second volet du diptyque « Écrire en pays dominé », retrace les mémoires et les silences de la guerre d’Algérie, de ses débuts jusqu’à ses intrications actuelles.

Artiste invitée au TNP pour trois saisons, Margaux Eskenazi met au cœur de son projet les questions de territoire et d’identité. Entourée de collaborateurs fidèles, elle souhaite accompagner son travail artistique par une implantation solide à Villeurbanne.

Publié le 09/12/2021