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concerts

Femi Kuti

Femi Kuti (2023)
Parmi les héritiers du grand Fela, créateur de l’afrobeat : Femi Kuti. Fidèle à ses convictions, il mêle l’engagement citoyen et l’énergie musicale, offrant à son public des spectacles torrides, généreux et très dansants.

Le 5 février sortait un double-album d’un genre très particulier : Legacy + (Partisan Records) réunissant deux vinyles, l’un signé Femi Kuti, Stop the hate, l’autre de son fils ainé Made Kuti, For(e)ward. Cette réunion singulière est évidemment à placer sous l’étoile de Fela Kuti, héraut de l’Afrobeat, père et grand-père des deux hommes. Un acte à ce point symbolique que Femi et Made se retrouvent ensemble sur scène. Et même si Femi est à la baguette – si l’on peut dire, car ils sont tous les deux souvent au sax – c’est un duo familial et filial qui est sur la scène.

Il y a toujours chez le Nigérian Femi Kuti, l’urgence de dénoncer, comme le faisait son père, la corruption et les magouilles politiques dans son pays – et plus généralement en Afrique. Au delà de la nécessité à perpétuer le choc que fut l’apparition de l’Afrobeat sur les scènes musicales, Femi Kuti reste un artiste qui sait offrir à son public des spectacles torrides, généreux et dansants, où l’énergie se dispute à l’engagement. Ces concerts sont des expériences singulières d’où l’on ne sort jamais indemne ; Femi et son groupe peuvent rester quatre ou cinq heures sur scène !

Il n’est pas si courant qu’un artiste réussisse à ne jamais dénaturer ses combats et porter haut cette noble idée de témoignage et de partage. Du plaisir à chaque note. Et pour tout le monde.

©Optimus Dammy

 

Publié le 25/05/2023


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