Le Requiem de Mozart
Le compositeur américain, né de parents juifs ukrainiens, a mis en musique le Livre des Psaumes, texte de la Bible hébraïque, appelé Livre des louanges par les Hébreux et Zabur par les Musulmans. Bernstein répondait ainsi à une commande du doyen de la cathédrale de Chichester, en Angleterre. Alors en congé sabbatique de l’Orchestre philharmonique de New York, Bernstein compose une oeuvre faisant la part belle à la voix d’enfant, et dont les rythmes épousent les pulsations de la langue. Les racines interreligieuses et la place de l’enfance font écho à l’engagement de Bernstein en faveur de la paix. La Messe de Requiem en ré mineur, connue sous le nom de Requiem, fut composée dans les dernières semaines de la vie de Mozart, qui mourut sans l’achever. Austère, elle s’appuie sur un orchestre réduit, sans bois aigus, et sur un choeur à quatre voix omniprésent. Tous les adjectifs ont été employés à propos de cette oeuvre qui fascine depuis plus de 200 ans, par son contenu autant que par les légendes qui entourent sa genèse et son achèvement par les élèves du maître. Du contrepoint des anciens à l’ouverture vers le romantisme à venir, le Requiem s’impose comme l’ultime manifestation du génie mozartien.
Propos d’avant-spectacle
Par Jean-Luc Perrot, docteur en musicologie, une heure avant la représentation. Gratuit sur présentation du billet du jour.
Publié le 18/07/2022