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Les fatals picards

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Les fatals picards (2022)
Après dix-sept années d’existence, des centaines de milliers de disques vendus, une participation à l’Eurovision, deux ou trois polémiques, et plus 1500 concerts, les 4 membres des Fatals Picards repartent sur les routes de France et d’ailleurs pour défendre une certaine idée de la chanson et du rock à la française.

De cette rencontre naîtra la première version d’un groupe au nom improbable : Les Fatals Picards. Début 2001, le groupe débute sur scène dans des bars parisiens pour défendre Navet Maria, un premier album enregistré chez Ivan.

Pendant l’hiver 2002, Ivan et Laurent rencontrent Jean-Marc Sauvagnargues, batteur de son état et qui, au fil du temps et d’un amour sans cesse croissant pour le travail de tourneur, amène la formation à se produire sur des scènes de plus en plus nombreuses. Jean-Marc participera aux séances d’enregistrement de Droit de Veto, le deuxième album des Fatals Picards où figurent les premiers « tubes » du groupe : des morceaux comme « Goldorak est mort », « Chasse, pêche, et biture », ou « Schizophrène… » n’ont, en effet, rien à envier à des morceaux qui n’auraient rien à envier…

C’est lors d’un concert donné à Moissy-Cramayel, que les Fatals Picards font la connaissance de la Sex Bomb, le groupe au sein duquel officie Paul Léger : Ivan, Jean-Marc et Laurent lui propose de rejoindre la formation.

Après la sortie de Picardia Independenza, le troisième album studio, en mars 2005, les Fatals Picards repartent sur la route avec Paul et en profitent engager un nouveau bassiste – Yves Giraud – et écrire Pamplemousse Mécanique, un disque dont la deuxième édition contient « L’amour à la française », le titre qui fera d’eux les représentants de la France au cinquante-deuxième concours Eurovision de la chanson : bien qu’antépénultièmes, c’est le début de la gloire mais aussi la fin d’une époque lorsque, en septembre 2008, Ivan annonce son intention de quitter le groupe pour mener à bien d’autres projets qui lui tiennent à cœur.

Les Fatals Picards – devenus quatre – décident de continuer l’aventure et, après avoir tourné dans un studio parisien le clip de « Bernard Lavilliers » avec…Bernard Lavilliers, ils repartent sur les routes pour permettre à Paul d’essayer sa deuxième paire de poumons. Dans la foulée, le groupe sort Public, le premier album live du groupe – le dernier avec Ivan – et compose son cinquième album studio placé sous le double signe de l’humour noir et de l’engagement.

Quand, le 2 mars 2009, sort Le sens de la gravité, les Fatals Picards sont au cœur d’une polémique autour de leur chanson « Le jour de la mort de Johnny », chanson retirée de l’album suite à la demande de leur maison de disque puis des sites d’hébergement de vidéos, mais toujours jouée sur scène par un groupe qui fête en septembre 2010 ses dix années d’existence avec à la clé une tournée automnale menée tambour battant – et sold out – aux quatre coins de l’Hexagone, et aux trois coins de la Belgique car, oui, la Belgique ne possède que trois coins.

Le mois de décembre 2010 est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du groupe : c’est en effet au cœur d’un hiver plus froid qu’un fœtus dans un bac à glace que les Fatals Picards – alliés au réalisateur Julien Bloch – tournent le clip de Coming out, premier extrait d’un sixième album studio enregistré en Belgique, un album dont les 14 chansons sont autant de cris d’amour à la gloire de l’amour, un album sobrement intitulé Coming out. Pour l’occasion, le groupe a eu la chance d’avoir à sa disposition deux « pure people » dont la générosité est inversement proportionnelle au cachet qu’ils ont accepté de refuser : Dave et Armande Altaï !

Encore une fois boudé par les grands médias, le groupe s’offre le luxe de repartir en tournée durant deux années bien remplies – 150 dates entre France, Québec, et Belgique avec un deuxième album live à la clé – au cours desquelles ils réinventeront aussi le concept d’émission de TV décalé sur une chaîne du câble. Une expérience qui leur permettra de partager l’antenne avec quelques amis du métier : les Wampas, Archimede, No one is innocent, Dave, Michaël Gregorio…

2013 est aussi l’année du millième concert et de la sortie de 7ème ciel, septième album du groupe. Le disque est à l’image des Fatals Picards : drôle, concerné, énergique, avec toujours ce second degré qui est leur grille de lecture du monde. Des femmes battues au nucléaire, des punks du Liechtenstein aux chemins qui mènent aux Roms, des sentiments qui s’étiolent aux ravages de l’alcool en milieux sentimentaux, le groupe trace sa route avec pour seule devise l’euro…

Publié le 01/09/2022