LES JOLIES CHOSES

On dit que l'habit ne fait pas le moine... les choses les plus belles peuvent parfois être les plus cruelles. A travers ces micro-mouvements, Catherine Gaudet explore la complexité de l'apparence, de l'être et du paraître. Les mouvements mécaniques que reprennent les danseurs échauffent la machine et exigent d'eux une rigueur irréprochable. Cependant, cette machine infernale cache en réalité une harmonie à la fois douce et dynamique. "Grosse Fatigue", "L'arnaque" ou "Sourire Forcé" qui sont ses pièces précédentes, ont déja abordé ces thématique en mettant en lumière les tensions et les contracdictions qui résident dans nos corps.
À travers "Les Jolies Choses", l'épuisement devient un moyen d'expression la plus sincère. Catherine Gaudet invite alors le public à réflechir sur l'apparence du beau et de l'épuisement ainsi que sur la nécessité de se libérer des contraintes sociales découlant à une forme d'authenticité.
©Julie Artacho
Publié le 02/08/2023