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théâtre

Nora Hamzawi

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Nora Hamzawi (2022)
Reine de la mauvaise foi, elle dresse un portrait acide d'une femme d'aujourd'hui, en un peu plus ballonnée. C'est avec un sens du détail que Nora décortique son quotidien. Cachée derrière ses lunettes, elle scrute ses névroses et taquine celles de son public. "Nora parle avec son temps : elle a l'art de mettre du chic dans le potache !"


Artiste à l’humour hyperactif, la jeune Cannoise d’origine syrienne, déclame son impertinence à la radio, à la télé, dans la presse féminine, sur scène et même dans un livre. Il devient difficile de passer à côté du phénomène Hamzawi. Avec un débit effréné, beaucoup de mauvaise foi et un ton acide, Nora décortique son quotidien avec un sens obsessionnel du détail, assumant ses névroses et taquinant celles de son public. Elle parle de ces filles en collants gainant qui bouffent et picolent un peu trop, qui finissent les soirées « la frange collée au front », de ces trentenaires névrosées, hypocondriaques, qui « chialent à s’en filer des cystites ». Crue, drôle mais sans naïveté ni dédain, elle parle avec son temps. Elle se lance sur scène en 2009 avec son premier spectacle. En 2014, elle tient une chronique dans le Grand Journal de Canal Plus et dans On va tous y passer sur France Inter. Que ce soit à la radio, la télé, dans son livre ou sur scène, Nora Hamzawi passe à la loupe ses travers, elle nous dit qu’être à côté de la plaque, c’est être une fille normale. Et ça fait un bien fou. L'autodérision comme arme de séduction massive.

Publié le 05/01/2022