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classique

Oresteïa

Oresteïa (2022)
Né il y a cent ans, le compositeur Iannis Xenakis continue aujourd’hui encore, plus de vingt ans après sa mort, de fasciner et de surprendre à travers son œuvre singulière, hors des sentiers battus, à l’image de sa vie.

Son Oresteïa, inspirée de la trilogie de L’Orestie de Virgile, est un objet musical non identifié : une œuvre à la croisée des chemins, à la fois musique de scène, opéra, oratorio et musique descriptive. Xenakis ne cherche pas à recréer la musique d’origine des tragédies grecques mais s’attache à l’aspect rituel du théâtre et emploie des effets pour saisir l’auditeur, comme cette prophétie de Cassandre chantée par la voix de fausset du baryton dans une incantation quasi hallucinatoire et le tourment des Erinyes traduit par un vacarme assourdissant de percussions.

L’histoire de L’Orestie, composée d’Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides, commence à la fin de la guerre de Troie. Après de longues années d’absence, Agamemnon ramène en captivité Cassandre, la plus belle fille du roi de la cité conquise, à qui Apollon avait accordé le don de la prophétie. Avant d’entrer dans le palais d’Argos, Cassandre est prise de délire prophétique et voit la mort qui l’attend, ainsi que celle d’Agamemnon et les crimes des Atrides qui vont s’ensuivre… Xenakis fait de cette trilogie l’une de ses œuvres les plus emblématiques.

 

Publié le 03/06/2022


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