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danse

RAIN

RAIN  (2018)
En 1982, à 22 ans, Anne Teresa De Keersmaeker marque les esprits avec sa première compositio nchorégraphique Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich où elle se sert des structures musicales du compositeur pour développer son propre langage gestuel.

Les vastes structures géométriques et les motifs obsédants qu’elle esquisse dans ses chorégraphies deviennent emblématiques de l’identité de sa compagnie Rosas. Une identité forte que l’on retrouve dans Rain, point d’orgue de son parcours de chorégraphe. Née d’une double inspiration, d’un côté l’ouvrage Rain de Kirsty Gunnet de l’autre, la composition minimaliste Music for 18 Musicians de Steve Reich, cette pièce vertigineuse marque son retour à la « danse pure ». On y retrouve d’ailleurs toute l’essence de son écriture avec une occupation géométrique de l’espace, un art de la variation permanente ou encore des phrases dansées en canon ou en inversion. Le plateau est dénudé, habillé d’un unique rideau de cordes laissant toute la place aux dix solistes qui ne cessent d’interagir sans discontinuer. C’est une bouffée de vie, un tourbillonnement de forces, un jaillissement incessant de vitalité qui ondoie de corps en corps. Créée en 2001, l’hypnotique Rain, première pièce d’Anne Teresa De Keersmaeker à entrer au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris, est déjà considérée comme un chef-d’œuvre de la danse contemporaine.

Publié le 18/12/2018


Mots clés : danse