En 2007, La Piscine présentait des céramiques de l'artiste. En 2012, il s'agissait de s'interroger sur les liens entre Chagall et le monde du spectacle. Cette fois, place aux origines !

Né dans une communauté russe où la musique était considérée comme un moyen d'entrer en contact avec Dieu, le peintre est toujours resté proche de la musique. Cette inscription fondamentale dans les gênes de l'artistes n'a jamais cessée de transpirer dans ces toiles. Qu'il s'agisse d'une mandoline, d'un violon ou d'une harpe, les instruments parsèment son oeuvre autant qu'ils animaient sa famille.
Ainsi, cette incursion dans l'histoire musicale du peintre revient à une vraie plongée dans son histoire familiale. Une plongée qui prend même des accents d'inédits : sur plus de 200 oeuvres présentées (dont quelques vitraux très rarement présentés), seules quelques unes ont déjà été vues à Roubaix. « L'étape parisienne, qui aurait pu être une complication, permet une complémentarité. Les deux expositions ne sont pas concurrentielles, chacune propose des chemins différents autour d'un thème commun. » résume Bruno Gaudichon, le directeur du musée et commissaire de l'exposition. Une exposition qui sera aussi une ultime occasion d'afficher de beaux chiffres de fréquentation avant d'entrer dans une longue phase de travaux d'agrandissement.