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cinéma

Hunger games : l'embrasement

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Après avoir remporté les Jeux de la Faim, Katniss et Peeta sont retournés dans le secteur 12, tout auréolés de leur gloire. Mais autour d'eux, brimades et privations continuent. Au cours d'une tournée parmi les 12 districts, ils mesurent combien le sentiment de révolte est grand parmi la population. Quand Katniss provoque la colère du président Snow, celui-ci, pour les 75èmes jeux, décident de tirer les participants au sort parmi les anciens vainqueurs, espérant ainsi ternir l'image de Katniss auprès de la population des districts. Au milieu des 23 anciens vainqueurs des jeux, Katniss aura fort à faire pour survivre...

Suite de l'adaptation de la série littéraire à succès, Hunger games : l'embrasement marche sur les pas de son prédécesseur. Long à force de vouloir être exhaustif, le film manque singulièrement de rythme dans une première partie qui tarde à mettre en place des enjeux dont même l'héroïne semble inconsciente. Francis Lawrence fait de son mieux pour ne rien laisser de côté (et décevoir du même coup les fans de la série), et donne à son film un ton plus sombre et peut-être plus mûr qe le précédent. Même s'il tourne autour du pot en cédant parfois à la facilité d'une imagerie clinquante c'est pour approfondir (un peu) la réflexion subversive qui gagne peu à peu les adolescents. Sous le dôme, porté par des comédiens plus dans le ton le film gagne en épaisseur. Derrière Jennifer Lawrence, un peu fade en Katniss, c'est la brochette de seconds rôles qui fait la saveur du film de Philip Seymour Hoffman à Stanley Tucci en passant par Donal Sutherland. Plus de deux heures d'un spectacle qui ravira les fans mais pourrait bien perdre les moins connaisseurs en chemin, même si le petit vent de révolte qui souffle sur le film n'est pas si courant dans le cinéma américain actuel.

Publié le 28/11/2013 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma