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théâtre

La nuit se traîne

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Dans leur dernière création en date, Antoine Domingos et l'équipe de la cie L'impatiente continuent, dans les méandres des cités modernes, d'explorer l'intensité des rapports humains.

Au cœur de la nuit d'une ville, Elsa chevauche sa moto, accrochée à l'espoir de retrouver Axel, son petit frère. Tombé amoureux quelques temps plus tôt d'un député en pleine ascension, il a disparu dans les profondeurs de la nuit... De ce point de départ, en partie nourri d'une volonté de prolonger l'exploration d'un univers entamée avec Cramé et poursuivie avec Au-dessus de vos têtes, Antoine Domingos et ses comparses tissent une thriller autant social qu'intime. Dans l'ombre des silhouettes d'Axel et Elsa, les enfants qu'ils furent prennent également vie dans un aller-retour entre présent et passé, le second éclairant le premier à mesure que progresse la pièce. Très à l'aise dans l'entrelacs des saynètes convergeant vers un final que le spectacle tisse peu à peu, l'écriture d'Antoine Domingos trouve un bel écho dans une distribution qui mêle jeunes comédiennes (Maëlys Claerebout et Margot Pouget) et acteurs confirmés (Sarah Leseur, Clément Soyeux, Jacob Vouters et Théo Borne, l'autre jambe de la compagnie l'Impatiente). Comme dans les spectacles précédents, l'utilisation pertinente de la lumière contribue beaucoup à une scénographie efficace et minimaliste repoussant hors champ l'omniprésence urbaine. Décortiquant plus encore les fêlures modernes, La nuit se traîne continue d'explorer avec acuité les solitudes blessées, de regarder la force des liens familiaux et le cycle de la violence dans une narration rythmée en phase avec les productions visuelles de l'époque. La jeune compagnie y confirme autant un goût pour un théâtre du réel qu'un talent pour les récits mêlant enjeux intérieurs et préoccupations amples.

 

Guillaume B.

 

La nuit se traîne d'Antoine Domingos.

cie-limpatiente.fr

 

 

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CONCERTS

 

Harpe éclectique

 

Pour ses 30 ans, le festival Harpe en Avesnois créé par Jean Duprey continue de faire résonner la harpe au gré d'une programmation qui combine exigence et diversité.

 

C'est la soliste Evelyn Huber qui ouvre l'édition 2024 au fil d'un parcours qui glisse entre les sonorité jazz ou latino-américaines (19/03) tandis que le duo formé par Alexander Boldachev et le violoniste Semion Gurevich navigue entre compositions antique, médiévale, classique, romantique ou contemporaine au fil d'un programme éclectique et gourmand à même de faire entendre la diversité des sons de la harpe (22/03). Le lendemain, c'est avec les percussions de Steve Hubback que Nadia Birkenstock propose dans The Glow Within un voyage dans l'ambiance unique des musiques celtiques (23/03) avant un atelier proposé par la musicienne le lendemain, complétant la masterclass proposée par Alexander Boldachev. Outre ce temps fort printanier, le festival propose des rendez-vous en mai (avec la harpe celtique de Cécile Corbel), octobre (le duo Isabelle Olivier et le pianiste Tom Olivier Beuf) et décembre (pour un concert de Noël avec la soprano Arianna Savall et son ensemble). De quoi permettre d'ajouter des cordes à sa harpe.

Publié le 11/03/2024 Auteur : Guillaume B.

La nuit se traîne d'Antoine Domingos.

cie-limpatiente.fr


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