La question fondamentale de l’homme et de la nature

Tout d'abord un mystère de cette nature, qui est décidément imprévisible et prompte à nous emmener de surprises en surprises : bien qu'il ne soit pourtant pas encore sorti de terre, c'est bien le Musée des Confluences qui organise le festival Label Bête ! L'éclairage est apporté par son Directeur, Michel Côté : « cet établissement aura pour vocation les enjeux contemporains de nos sociétés. En attendant son ouverture et pour introduire auprès de ses publics les thématiques qu’il développera, le Musée propose des rendez-vous réguliers, dans le cadre d’une programmation « hors les murs ».
Or il est effectivement indéniable que les relations homme/nature constituent une problématique universelle, aussi importante jusqu'à aujourd'hui qu'elle va l'être dans le futur. Une preuve, s'il en était besoin, en est l'impressionnant essaim d'acteurs qui se sont fédérés autour de ce festival : depuis le CNRS jusqu'au Festival malouin des Etonnants voyageurs, en passant par La Maison Rhodanienne de l’environnement, les Cafés géo, Citizen Kid.com, Cora, la Frapna, le Graine, Naturama, les Petits débrouillards, les Robins des villes, et beaucoup d'autres encore !
 

Thème de cette année, les mondes dits « sauvages ».  D'un point de vue né en occident, ils désignent les contrées, les peuples, qui vivraient en dehors du « monde civilisé ». En somme, il y aurait d'un côté la culture, et de l'aure la nature. Heureusement, l'élargissement de nos connaissance et les prises de conscience qui en découlent nous ont amené aujourd'hui à admettre que la nature est un tout, et que l'existence de chacun de ses êtres est nécessaire pour que l'ensemble reste bien vivant.
Pour apprivoiser ce sujet en apparence « sauvage », le festival a choisi d'en faire le tour en confrontant une pléiade de disciplines et de personnalités. D'où un fourmillant programme qui se décline ainsi sur quatre jours : mercredi 1er octobre « Explorations proches et lointaines... », jeudi 2 octobre « Sauvages et sociétés ? », vendredi 3 octobre « Visions de terres glacées... », samedi 4 Octobre « Gérer des mondes vivants... » et dimanche 5 octobre « Explorer, comprendre, admirer la nature... ». Avec chaque jour une alternance rythmée de documentaires, de débats et de rencontres. Le tout agrémenté de jeux et d'ateliers découvertes. Et pour joliment montrer que culture et nature ne font qu'un, l'art sortira de son terrier sous la forme d'expositions, de films et de spectacles. Voilà de quoi garder toujours en tête que, pour reprendre la formule d'Edgar Morin : « le monde extérieur est à l’intérieur de nous, dans un dialogue permanent. »