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cinéma

Le fils à Jo

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Jo Canavaro n'a pas sa langue dans sa poche, pas plus que ses poings. Jadis grand joueur de rugby, devenu maçon depuis la fin de sa carrière, il entend transmettre sa passion à un fils (Tom, 13 ans) qui, pour l'instant, a du mal à supporter les colères de son père. Quand, dans le même temps débarque dans leur petit village un ancien copain de Jo et que tombe la nouvelle de l'expropriation de Jo du terrain créé par sa famille des décennies plus tôt, tout change pour le père et le fils.

Certes, Philippe Guillard n'est pas un cinéaste exceptionnel, la réalisation de son premier film, plus généreuse que réussie, le prouve bien. Mais, jamais le cinéaste débutant ne s'éloigne d'une narration humaniste quitte à en passer par quelques clichés. En père bourru, Lanvin, sans trop en faire, colle bien à son personnage de géniteur pas certain de la meilleure façon de discuter avec son fils unique, de même qu'Olivier Marchal ex-ami revenu de tout qui, sans se fatiguer, donne corps à l'autre membre de ce duo très marqué de l'ambiance du sud-ouest. Si le scénario de l'ensemble reste cousu de fil blanc, Philippe Guillard dans un registre très balisé, ne craint pas d'enfoncer des portes ouvertes. Et cette histoire très masculine, pour boîteuse qu'elle soit parfois, emporte malgré tout autant par sa générosité que sa bonhommie. C'est l'inattendu Vincent Moscato qui contribue beaucoup à cette approche, plus que ses camarades acteurs de longue date. Rien de bien nouveau sous le soleil mais une histoire contée ici avec ce qu'il faut de simplicité pour renouveler un peu le genre.

Publié le 11/01/2011 Auteur : Guillaume B.


Mots clés : cinéma