Preuve en est faite par son succès précoce : sorti début décembre, il a dépassé les 70 000 ventes et d’ores-et-déjà décroché un disque de platine : une affaire en or pour la chanteuse aux yeux de biche, qui s’avoue estomaquée par cet accueil. Certes, elle n’écumait pas les fonds de bacs de disquaires, remarquée par la critique et adoptée par le public dès son deuxième album, écoulé à plus d’un million d’exemplaires, et le tube éponyme La femme Chocolat. Mais la belle, qui a forgé son talent sur toutes les scènes de France depuis 2001, a pris du grade, de la profondeur, de l’épaisseur.
Elle s’est pris des gadins dans la vie, aussi, et s’est relevée en chansons. Après une parenthèse solitaire à Cuba, un voyage initiatique, peut-être. Du gris transformé en bleu sur disque, c’est comme ça qu’elle avance, et qu’elle capture dans sa voix tous les paradoxes de l’existence. Sur cet album, elle est la fille qui vit l’amour à toute vitesse, voleuse de baisers, revêche mais romantique, la tête dans les nuages, les pieds sur terre. Et à force de phonographier les gens heureux, elle finit par leur ressembler…
concerts
Le soleil après l’orage
Elle fut tour à tour celle qui n’aime pas l’amour, femme chocolat ou miss météores. Olivia Ruiz est, on l’aura compris, multifacettes. Démonstration dans Le calme et la tempête, son quatrième opus, avec un brio jusque-là inégalé.
Publié le 30/01/2013
Olivia Ruiz : le 1er février à 20h à la Médoquine, Talence.
Le soleil après l’orage
A.R
Elle fut tour à tour celle qui n’aime pas l’amour, femme chocolat ou miss météores. Olivia Ruiz est, on l’aura compris, multifacettes. Dé...