À l'origine de ce projet, Gaëlle Bourges, danseuse et chorégraphe... et une expérience de deux ans dans un théâtre érotique, pour boucler ses cachets d'intermittent. Un gagne-pain plutôt "mal vu", mais inspirateur d'une « pensée réflexive sur la pratique du striptease ». Concrètement « se mettre à table » sur scène, avec deux consoeurs, à travers une conférence-démonstration... Buts du jeu : déterminer « ce qui crée la fiction sur une scène de striptease », en creuser le savoir-faire via l'expérience propre de chacune. En profondeur, explorer la relation au désir dans un cadre professionnel, le désir dans la relation à l'autre.
Autre travail, autre vision : le modèle (nu) du peintre, « pas forcément rémunéré pour poser » et sans « obligation à être désirable ». Une situation présentée là (par des femmes, majoritairement) dans la confrontation entre d'un côté des peintures et de l'autre des récits sur l'histoire de l'art et le travail sexuel. Pour votre plus grand désir.