Il est 15h ce mercredi de juin. Soudain, la musique s’arrête, la lumière s’éteint, le rideau s’ouvre. Quelques coups et dans l’encadrement du castelet, une marionnette apparaît : c’est la marquise. « Bonjour les enfants ! », lance-t-elle à la cantonade. « Bonjour ! », répond l’assistance en chœur.
C’est parti pour trente-cinq minutes de marionnettes endiablées. Avec bien sûr l’inusable Guignol, surexcité, maladroit, peureux et surtout sacré moulin à paroles. Avec les autres marionnettes (l’intendant et la marquise), mais aussi avec les enfants, dont les prénoms ont été préalablement relevés. Histoire de discuter entre deux tirades des problèmes de rhumes de cerveau, de draps sales ou de cuisson du chou-fleur avec Lucas, Kévin ou Mathilde. Un spectacle bien rythmé dans lequel on ne s’ennuie pas une seconde. Et la féérie ne s’arrête pas à la fermeture du rideau. Le public est ensuite convié dans les coulisses à pénétrer les secrets de Guignol.