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Hora

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Hora (2022)
Spectacle iconique de Ohad Naharin, Hora puise dans l’essence du vocabulaire « Gaga » inventé par le maître israélien. Elle couronne trente années de création.

Fondée par Martha Graham en 1964, installée à Tel Aviv depuis 1990, la célèbre Batsheva Dance Company lie un recrutement haut de gamme a une gestuelle identifiable entre toutes. Elle fait figure de ballet national en Israël. Si le maestro Naharin a laissé la direction artistique de la Batsheva en 2018, il en reste le capitaine et le guide.
Créé en 2010 au Festival Montpellier Danse, Hora réunit onze superbes danseuses et danseurs, qui évoluent sur un plateau baigné de lumière verte. Un banc, au fond, fait office de seul décorum. Et c’est alors toute la jubilation de la danse de Naharin qui éclate en une symphonie de gestes, dépouillée de tout artifice, hypnotique et raffinée, visuellement saisissante.
Hora signifie heure en espagnol, trou en suédois. C’est aussi le nom d’une danse folklorique israélienne. Mais Ohad Naharin n’a pourtant puisé son inspiration dans aucune de ces références. Bien au contraire. Selon lui, « la pièce laisse entendre qu’on ne devrait pas laisser nos références influencer nos expériences. »
Pour tester notre capacité à l’abandon, le chorégraphe a demandé à l’arrangeur japonais Isao Tomita, bien connu pour avoir adapté de grandes œuvres classiques au synthétiseur dans les années soixante-dix, de concocter en guise de bande-son un florilège d’adaptations surprenantes de Wagner, Strauss, Sibelius et Debussy, qui habille la pièce d’une puissante vitalité. « Il transforme des classiques en quelque chose ayant sa propre expression, sa propre valeur et sa propre beauté. Ce travail appartient au même genre de code que j’utilise dans ma chorégraphie » dit Ohad Naharin. Il n’en faut pas plus pour que Hora exerce une fascination irrésistible.Spectacle iconique de Ohad Naharin, Hora puise dans l’essence du vocabulaire « Gaga » inventé par le maître israélien. Elle couronne trente années de création.

Fondée par Martha Graham en 1964, installée à Tel Aviv depuis 1990, la célèbre Batsheva Dance Company lie un recrutement haut de gamme a une gestuelle identifiable entre toutes. Elle fait figure de ballet national en Israël. Si le maestro Naharin a laissé la direction artistique de la Batsheva en 2018, il en reste le capitaine et le guide.
Créé en 2010 au Festival Montpellier Danse, Hora réunit onze superbes danseuses et danseurs, qui évoluent sur un plateau baigné de lumière verte. Un banc, au fond, fait office de seul décorum. Et c’est alors toute la jubilation de la danse de Naharin qui éclate en une symphonie de gestes, dépouillée de tout artifice, hypnotique et raffinée, visuellement saisissante.
Hora signifie heure en espagnol, trou en suédois. C’est aussi le nom d’une danse folklorique israélienne. Mais Ohad Naharin n’a pourtant puisé son inspiration dans aucune de ces références. Bien au contraire. Selon lui, « la pièce laisse entendre qu’on ne devrait pas laisser nos références influencer nos expériences. »
Pour tester notre capacité à l’abandon, le chorégraphe a demandé à l’arrangeur japonais Isao Tomita, bien connu pour avoir adapté de grandes œuvres classiques au synthétiseur dans les années soixante-dix, de concocter en guise de bande-son un florilège d’adaptations surprenantes de Wagner, Strauss, Sibelius et Debussy, qui habille la pièce d’une puissante vitalité. « Il transforme des classiques en quelque chose ayant sa propre expression, sa propre valeur et sa propre beauté. Ce travail appartient au même genre de code que j’utilise dans ma chorégraphie » dit Ohad Naharin. Il n’en faut pas plus pour que Hora exerce une fascination irrésistible.

Publié le 19/01/2022


Mots clés : danse contemporaine