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classique

L’ONL AU FESTIVAL BERLIOZ

Au-delà des nombreux concerts qu’ils donnent à l’Auditorium, l’Orchestre national de Lyon et ses musiciens rayonnent sur les plus grandes scènes nationales, tout en maintenant une forte présence dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

La genèse de L’Enfance du Christ, trilogie sacrée pour solistes, chœur, orchestre et orgue, est des plus singulière, qualifiée par Berlioz lui-même de «coupable supercherie .
En 1850, lors d’une soirée avec son ami l’architecte Duc, rencontré à l’Académie de Rome, Berlioz compose l’Adieu des bergers à la Sainte Famille qu’il publie sous le pseudonyme de Pierre Ducré, comme en atteste une lettre envoyée à son ami Franz Liszt :

«Les fragments de la Fuite en Égypte, mystère attribué à Pierre Ducré, maître de chapelle imaginaire, sont le résultat d’une petite farce que j’ai faite à nos bons gendarmes de la critique Française. Je leur ai fait entendre deux fois l’“Adieu des bergers” de cet ancien maître et quand ils ont eu bien divagué sur la vieille école et le style pur et simple, je me suis nommé.»
Berlioz, lettre à Liszt du 12 avril 1852

Enrichie du Songe d’Hérode, de La Fuite en Égypte (où figure l’Adieu des bergers à la Sainte Famille) et de l’Arrivée à Saïs, l’œuvre rencontre un vif succès lors de sa création en 1854. Un succès que le compositeur ne manque pas de trouver outrageant pour ses autres partitions «qui n’eurent pas dans l’origine tant de bonheur à Paris et qui peut-être avaient plus de valeur».

À travers L'Enfance du Christ, c’est un véritable voyage en Orient que Berlioz nous propose. Cette soirée est confiée à l’Orchestre national de Lyon, au chœur Spirito et à une distribution de choix, placés sous la baguette du maestro américain John Nelson qui, depuis 2017, a signé pas moins de trois enregistrements des plus grandes pages de Berlioz !

Publié le 28/06/2021


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