LA MORSURE DE L’ÂNE

Aborder la question de la vie et de la mort n’est pas chose aisée. À travers cette oeuvre onirique, Nathalie Papin et Émilie Le Roux relèvent le défi avec brio.

La morsure de l’âne est un texte rieur qui navigue entre l’éclat de rire de Noïké, le cynisme de Paco et le rire fin et discret de l’âne. Paco s’est égaré, dans une sorte d’entre-deux mondes, entre la vie et la mort. Il s’y sent bien. Il y trouve une sorte de paix. Dans ce pays mystérieux, ses proches viennent le visiter et un âne lui mord les fesses. Quelles décisions doit-il prendre ? Et s’il décidait de vivre, tout simplement ?
Nathalie Papin nous propose d’explorer notre rapport à la mort, à travers une oeuvre mordante et fondamentale sur ce qui nous rend vivant, sur ce que c’est qu’être en vie. Un texte mis en scène tout en épure et en surprises par Émilie Le Roux.

Ce spectacle mené par cinq comédiens accompagnés par la vidéo, la lumière et la musique du pianiste Roberto Negro et des frères Ceccaldi nous guide dans des paysages oniriques.
Un texte qui, joyeusement, nous confronte à notre filiation, nos idéaux, nos rêves et notre désir d’en découdre avec la vie.