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danse

To Da Bone (La)Horde

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To Da Bone (La)Horde (2018)
(La)Horde, collectif de trois artistes interdisciplinaires, fait émerger sur scène la danse post-Internet en travaillant notamment dans To Da Bone à partir du jumpstyle, une danse qui se développe sur les réseaux sociaux.

(La)Horde composée de Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel, est aussi intéressée par la danse, et plus particulièrement le jumpstyle, que les réseaux sociaux où elle collecte des mouvements et des pratiques liées au corps. En étudiant le jumpstyle, une danse sautée et amateure issue, dans les années 1990, du milieu techno hardcore, notamment en Europe du Nord, le collectif aborde la transposition de cette danse de la scène virtuelle au plateau.
Le spectacle To Da Bone réunit ainsi onze jumpers européens et québécois qui ont l’habitude de pratiquer seuls leur danse en se filmant chez eux avant de partager leurs prestations via les réseaux, voire ensuite lors de battles. Pour la première fois, ces danseurs se retrouvent dans une entreprise collective dépassant leurs pratiques isolées, bondissant sur 140 BPM pour créer un spectacle survolté. « Nous souhaitons, explique (LA)HORDE, parler d’une certaine révolte intime de la jeunesse. » La danse est en effet très intense et chaque séquence dure environ 25 secondes, mettant à rude épreuve tout le corps dans un jeu de jambes survolté, dans un « sur place très puissant qui rend compte d’un certain lâcher prise par rapport à une frustration latente. À la fin de son solo, un jumper est essoufflé mais apaisé et il émane de lui une force centrée, pleine de défi et de confiance ». Un spectacle bien posté.

Publié le 09/07/2018


Mots clés : biennale danse