zéphyr
Il opère une rotation à 90 degrés et imagine une nouvelle poétique de l’espace dans laquelle souffle un doux vent de légèreté, le Zéphyr. On y retrouve l’énergie du hip-hop, la poésie d’une écriture contemporaine et des musiques rythmées où s’allient voix, quatuor à cordes, piano, duduk et autres instruments ethniques accompagnés de touches d’électroacoustique pour une modernité assumée. La musique originale d’Armand Amar, avec qui Mourad Merzouki a collaboré sur Pixel et Vertikal, explore à nouveau des sonorités qui invitent au voyage. Mille paysages et tableaux se dessinent grâce à une chorégraphie exigeante, une scénographie et des jeux de lumières ingénieux. D’une plaine d’éoliennes à un océan fougueux avalant les corps et les déversant sur le rivage, à des conquérants des mers audacieux, chacun aura sa propre interprétation. C’est aussi là que réside le génie de Mourad Merzouki : laisser le spectateur se reconnaître, s’identifier et s’interroger.
Publié le 08/12/2023