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théâtre

Le tour de planches

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Y'a pas photo : pas plus propice que l'automne pour s'échapper bien au chaud dans le théâtre ou café-théâtre du coin. Reste à se faire une place au sein du peloton.

Yvan vient de se faire lourder, donc virer de l'appartement conjugal par sa femme. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, il perd son boulot par la même occasion, se voyant donc contraint de regagner sa chambre d'ado, chez sa mère. La lose... Pour le déménagement, ses deux meilleurs amis sont là pour le soutenir : l'occasion d'un bilan (les femmes, la quarantaine...) comme de faire éclater certaines vérités qui font mal ! Des soucis et des potes, « la réponse des hommes à Arrête de pleurer Pénélope ». Dans sa roue, Jouvence rumine sa vengeance : poussée à quitter son appartement du cours de la Somme, suite à une sombre histoire de moules, la poissonnière des Capucins emménage (à regret) cours de la Marne. Dans sa cuisine, elle vide son frigo, se remémmore les bons moments aussi, tout en commentant l'actualité bordelaise...
À l'horizon, les poursuivants, c'est « mensonges, sexe et blanquette de veau » dans un room service du Royal Grand Hôtel : un employé en retard, un collègue qui le dénonce, l'arrivée inattendue d'une bombe, le début d'un grand bordel... mais dans le groupe, celles qui prennent l'initiative, ce sont les femmes, les vraies : au diable les formes parfaites, le mariage ou le point G, ces femmes-là décident Du bon usage des mecs et si elles chassent, c'est simplement pour la couette.

HORS-CATÉGORIE

Ceux-là ne pédalent pas sur le même braquet : Imagine-toi un clown-mime, mêlange de Buster Keaton, Pierrot la Lune et d'un Pinocchio devenu grand, ou bien Deux hommes jonglaient dans leur tête, l'alliance d'un jongleur et d'un percussioniste revisitant le monde à l'aide d'objets sonores, entre « jeux de balle et de notes, rires et poésie », dans un « concert imaginaire » visuel, sonore et en mouvement.
Enfin elle, n'a pas pris le départ : Daisy Madonna se réveille seulement, en musique, le rock de Janis Joplin. Tout en désinvolture, elle partage son intimité, de la toilette au petit déjeuner, « petits instants naïfs, poétiques et hilarants », se confie même, jusqu'à se prendre à rêver... de victoire peut-être ? Alors gare à la fringale.

Publié le 09/12/2009 Auteur : WDN

Toutes les informations dans l'agenda ou sur www.bordeaux.sortir.eu.


Mots clés : théâtre